VÉLO – ST-HUBERT / BEAUCE 2009, via Le chemin Du Roy

En juin 2007, nous mettions le cap sur la Beauce. C’était notre première grande randonnée à vélo. Nous avions été enchantés de l’expérience, souhaitant la répéter dès que possible. Alors, 2 années plus tard nous voici fin prêt pour la belle aventure.

Notre destination finale demeure la Beauce. Cependant, pour ajouter du piquant et découvrir de nouveaux horizons, le début de l’itinéraire sera différent. Pour la partie du circuit « St-Hubert – Québec », nous roulerons sur le Chemin du Roy. Cette section de la Route Verte no 5, longe la rive nord du fleuve St-Laurent.

Méfiez-vous d’un camion blanc avec logo Sears sur les côtés arrières. Ces employés s’amusent à vider leurs sacs d’ordures sur la tête des cyclistes, en les dépassant. Cela génère un tas d’objets qui virevoltent dans tous les sens. Danger pour les cyclistes: pertes de contrôle et éventuelles blessures avec des objets comme des contenants de plastique pour le chocolat au lait, etc… Pour détail, voir page 3 de SAINTE-MARTHE-DU-CAP à NEUVILLE…

Pour consulter l’article de la rando vélo de juin 2007, cliquez dans le lien suivant
http://www.enfindehors.com/?p=536

JOUR 1

Dimanche 14 juin, de ST-HUBERT à BERTHIERVILLE

 

Il est 6:45. Nous avons révisé plusieurs fois notre pense-bête, et la maison a été sécurisée. Nous prenons le cliché officiel du départ, et enfourchons nos vélos pour cette 2e rando/vélo en Beauce. Il y 2 ans, nous avions fait le trajet via les routes vertes 1 et 6. (voir l’article sur cette rando). Cette année, c’est le « Chemin du Roy » qui est à l’honneur. Nous allons donc emprunter la route verte no 5 jusqu’à Québec, pour ensuite traverser le fleuve et retrouver la voie verte no 6 (Beauce) pour la fin du voyage.

Le temps est splendide. Nous atteignons rapidement la passerelle qui nous permet de franchir la route 116, et filons vers le pont Jacques-Cartier. C’est dimanche matin, il y a peu de circulation, la ville est encore endormie. Sur le pont, nous avons une vue magnifique de Montréal, maquillée aux couleurs du petit matin.

Nous nous engageons par la suite sur la piste cyclable de la rue Notre-Dame. Je suis heureux de constater, qu’elle a été retapée. Celle-ci avait été malmenée par les racines des arbres qui la bordent. Maintenant, tout est corrigé, et nous n’avons plus qu’à profiter des qualités de cette piste. Nous sommes étonnés de trouver autant de végétation sur une piste si près du centre-ville.

À l’intersection Dickson, nous traversons du côté sud. La verdure est remplacée par les citernes des pétrolières, et les stationnements des industries portuaires de l’est.

À l’intersection Lebrun, nous accédons aux rives du fleuve. Nous maintenons facilement les 22 km heure. Un peu de repos dans un parc. Je dois rafistoler la béquille de mon vélo, qui a perdue un boulon. Ma sacoche de guidon, a de la difficulté à supporter le poids de l’appareil photo et autres accessoires qui y ont été entassés.

Nous reprenons finalement la route. Après les raffineries de Montréal Est, nous suivons la piste cyclable qui nous mène vers le pont Legardeur. Sur le pont, la piste est large, et on y circule avec plaisir. Arrêt obligé, pour admirer cet endroit où les eaux des Rivières Des Prairies et L’Assomption se jettent dans le fleuve. Il y a peu de vent, le ciel est impec. Toute cette eau qui miroite, impressionnant !

Il est 10:00, nous entrons dans Repentigny. Nous contactons Bernard et Benoît. Ils vont se joindre à nous pour une partie de la rando. Depuis ce matin, nous avons joué au chat et à la souris avec l’équipe de journalistes de Rue Frontenac.com. Lorsqu’ils sont en repos, nous les dépassons, et vice versa. Ils forment un peloton d’une vingtaine de personnes. Ils sont en route pour le Saguenay. Bonne idée de se donner de la visibilité en accomplissant ce genre d’exploit. Souhaitons leur plus de chance que leurs collègues de Québec…

À Lavaltrie, Bernard nous salue et prend le chemin du retour. À Lanoraie, nous prenons le temps de luncher, au petit resto à l’entrée du village. Nous reprenons la route en passant par le bord de l’eau. Cet endroit m’est familier, puisque les grands-parents maternels y ont habités pendant plusieurs années.

De retour sur la 138, nous croisons le motel Villa D’autray où nous devions en principe nous arrêter. Nous décidons plutôt de poursuivre jusqu’à Berthier. Nous nous rendons au kiosque de tourisme, où un jeune homme réussit à nous dénicher de l’hébergement.

Nous passerons la nuit au gîte de L’oie Blanche. Benoît nous quitte à son tour, et nous nous installons. Les vélos sont rangés au garage, et nous nous précipitons vers la douche!
Cela redonne un peu de vie à nos jambes qui ont encaissées un premier 100 km de route.

Nous nous rendons ensuite au dépanneur et achetons 2 bières, que nous sirotons dans la balançoire devant le gîte. Nous observons une famille de Geai bleus. Les petits ont un appétit insatiable. Puis, c’est à notre tour de remplir nos estomacs. Nous soupons au Tuker Resto Bar. Le repas a été copieux, et nous décidons de marcher dans les rues de la ville pour digérer un peu. On pourrait croire que nos jambes ont suffisamment travaillé pendant la journée, mais cela fait du bien d’effectuer un autre type d’exercice.

Nous rentrons au gîte pour une bonne nuit de sommeil.