VÉLO – ST-HUBERT / BEAUCE 2009, via Le chemin Du Roy
juillet 6th, 2009 Posted in VÉLOJOUR 2
Lundi 15 juin, de BERTHIERVILLE Ã SAINTE-MARTHE-DU-CAP
Le petit déjeuner est servi à 7:00. Celui-ci est très complet et délicieux. Notre séjour au gîte fut très agréable, et nous le recommandons. Le seul bémol, il est mentionné à quelques endroits dans le lobby, que les pourboires sont bienvenus. Nous ne sommes pas en accord avec cette pratique dans les gîtes.
Le temps est nuageux. Les jambes semblent en bon état. Les os du cul, c’est autre chose. J’ai déjà parcouru ce circuit, et mes souvenirs me jouent des tours. Il me semble que le rang Berthelet était beaucoup plus près de la ville. Nous y arrivons finalement, et tournons à gauche dans les terres. Le temps s’améliore, et l’énergie s’installe. La campagne est tranquille, alors nous pouvons rouler côte à côte et discuter. St-Cuthbert, St-Viateur, les villages se succèdent. Au marché de St-Barthélemy, nous faisons provision de fruits. Un peu d’émoi en arrivant à Maskinongé, à cause d’un détour annoncé. Heureusement, il a peu d’impact sur notre itinéraire, et nous stationnons bientôt les vélos au mythique Bar Laitier Caillette. Un bon sac de fromage en grains et une bonne pomme verte, tout va bien.
Aujourd’hui, nous avons un vent de face. Il n’est pas très fort, mais il nous empêche de franchir la barre des 20 km/h. Notre vitesse de croisière avoisine les 15 km/h. Inutile de mettre de la pression sur le pédalier, le chemin sera long et il faut ménager nos forces.
Après Louiseville, la route verte bifurque à nouveau dans les terres. L’avenue royale est jalonnée de grands arbres qui forment des ponts feuillus. Elle longe aussi une rivière pendant un bon moment. Puis, elle se réaligne vers l’est et nous amène aux portes de Yamachiche. Cette piste n’est pas désagréable, mais étant donné les conditions de vent, et le nombre de km restant, lorsque le circuit s’éloigne de la 138, cela est un peu agaçant.
La ville de Yamachiche est surprenante. Les maisons de la rue principale, sont toutes bien entretenues, et peintes en rouges. La ville est propre et plus grande que je ne l’aurais cru. Beaucoup de quartiers résidentiels modernes. On y ressent une bonne ambiance. Entre Yamachiche et Pointe du Lac, c’est le calme plat, pour ne pas dire « calme ennuyant ». Nous avons l’impression de pédaler dans le néant. Finalement nous débouchons sur le lac St-Pierre et les choses redeviennent intéressantes. Après une pose dans une aire de repos sur le bord du lac, nous mangeons un bon sandwich-salade à la boulangerie Guay. Nous discutons avec des cyclistes retraités partis de Shawinigan le matin. Leurs vélos sont équipés de petits moteurs électriques d’appoint. Autre causette avec une autre adepte de vélo, qui doit avoir à peu près notre âge. Lorsque les gens voient notre chargement, ils ne peuvent pas faire autrement que de nous demander d’où l’on vient et où l’on va…
Nous nous rapprochons peu à peu de Trois-Rivières. La voie est parfois dotée d’un accotement confortable, mais parfois de pas d’accotement du tout. Il faut être prudent. La circulation s’intensifie. Beaucoup de travaux routiers, de camions, etc… Arrivés au Motel Coconut sur la rue Notre-Dame Ouest, Louise contacte Lili et nous lui rendons visite. Puis, direction centre-ville de Trois-Rivières. Un peu de confusion pour l’approche du pont. Nous décidons de revenir sur nos pas et de nous rendre au kiosque touristique situé près de la rue Laviolette. Explications et carte en main, nous remontons la rue Laviolette jusqu’au Blv St-Maurice. Le centre ville de Trois-Rivières m’a étonné et intrigué. J’aimerais bien y retourner flâner un jour. J’ai cru y apercevoir quelques bons petits restos / cafés et autres attraits.
Les gros cumulonimbus que nous avons vu naître sur le lac St-Pierre en fin d’avant-midi, ont levé l’ancre. Le ciel est sombre. Lorsque nous franchissons la 2e section du pont, un coup de vent significatif annonce l’imminence de l’orage. Il faut s’agripper aux guidons et être vigilants, pour ne pas être soufflés vers les voitures. Il y a beaucoup de circulation à la sortie du pont, et ce n’est pas facile de s’orienter. Je croyais que nous pourrions distancer l’orage, mais il nous rattrape. Nous revenons sur nos pas et nous réfugions sous le toit de la station service du Canadian Tire.
L’orage est passé, mais la pluie persiste. Après plusieurs minutes d’attente, nous décidons de nous équiper pour la pluie et nous partons. Nous retrouvons finalement la piste cyclable, et nous nous rendons sans anicroches au Motel Le Marquis. Le Motel est parfait pour le vélo. Ceux-ci sont rangés dans un appartement sous clés. Notre chambre est sobre, mais très bien. Une bonne douche, et nous revoilà parti en exploration dans les rues avoisinantes. Nous soupons au resto Pizza 67. Il n’y a pas beaucoup de clients. La serveuse est très gentille, et la nourriture très adéquate.
Même si nous n’avons pas fait autant de km que la veille, l’effort a été tout aussi considérable. Nous nous couchons satisfaits et avons hâte de reprendre la route au petit matin.
5 Responses to “VÉLO – ST-HUBERT / BEAUCE 2009, via Le chemin Du Roy”
By Patrick on Juil 7, 2009
Wow, très beau récit de la 1ere journée. J’ai hâte à la suite. Et je trouve ça cool que mon père se soit joint à vous 2 pour une petite partie du trajet. Il devait être très heureux de cela.
Salut, Pat
By JP on Juil 9, 2009
En effet, ce fut très agréable. On aimerait bien qu’il en fasse davantage avec nous une prochaine fois…
By Mychel on Juil 11, 2009
J’ai lu avec intérêt le récit de votre voyage a vélo, les détails sont formidables, je me croyais comme étant du voyage.
Merci pour avoir partager ce récit
By Renaud on Juil 14, 2009
Très beau site et belles narrations détaillées Jean-Pierre. Cà nous fais découvrir de beaux coins de pays.
By Josée on Juil 28, 2009
Merci à vous deux de me faire partager cette ballade et vos moments de bonheur. Le Quebec est magnifique.
Josée