VÉLO – ST-HUBERT / BEAUCE 2009, via Le chemin Du Roy

JOUR 4

Mercredi 17 juin, de NEUVILLE à SAINTE-MARIE-DE-BEAUCE

 

Nous avons bien dormis. Impossible de prendre un petit dej. Il n’est servi qu’à partir de 9:00, c’est beaucoup trop tard. Par contre, il y a une petite cafetière, et nous avons des barres tendres. La veille on nous avait confirmé qu’il y aurait quelqu’un à l’office pour nous remettre nos vélos. J’avais un doute, et je ne m’étais pas trompé. Je décide de descendre au sous-sol et de fouiller un peu partout. Je trouve les vélos dans un petit entrepôt. J’amène les vélos à l’avant et reverrouille le tout à l’arrière. Je crois que nous avons été victime d’un ensemble de circonstances, qui a fait que notre séjour au manoir n’a pas été à la hauteur de la réputation, de cet endroit. Il faut donner une chance au coureur, nous sommes un peu tôt en saison, et c’est difficile de jauger l’achalandage.

Que commence la journée. En sortant de Neuville, le chemin du Roy quitte la 138 et descend vers le fleuve….Hum…. encore un petit rallongé. Mais il fait beau, nous sommes en vacances, on va prendre le temps qu’il faut. C’est à St-Augustin-des-Maures, qu’il faut sortir du trou. La côte Gagnon ne nous fait pas de cadeau. On en bave. Arrivé en haut, nous découvrons qu’il y a une clôture qui doit servir à fermer la route lors de chutes de neiges. Nous pensions trouver un endroit pour prendre un bon café, mais même à Cap Rouge, ce fut impossible. Le préposé du kiosque touristique en avait pourtant un, qui avait l’air intéressant. Il nous dit que le resto est juste un peu plus bas. Nous arrivons, au resto et trouvons sur la porte, un papier indiquant « de retour dans 1 demie heure…. » Choouuuu !

Une autre grande côte pas commode en quittant le parc de la plage Jacques Cartier à Cap rouge. Par la suite, c’est plus relaxe jusqu’au pont de Québec. Cependant, nous n’arrivons pas à trouver l’entrée de la piste pour y accéder. Même à l’office de tourisme situé juste devant le pont, les préposés n’arrivent pas à nous renseigner. Encore une fois, c’est le début de la saison, ils sont probablement employés depuis peu. On finit par nous dire d’aller vers l’aquarium, la piste devrait y débuter. C’est un fait. Nous sommes bientôt sur le pont. WOW ! C’est très très haut, et très bruyant. Le trottoir est en acier, et les joints d’expansions, se franchissent en roulant sur une plaque qui bascule, dans une grand bruit. Il faut s’arrêter lorsque nous croisons des gens. Nous prenons trop de place avec nos gros bagages. C’est une traversée tout à fait électrisante.

En route vers Charny, je ne comprend pas comment nous avons pu nous retrouver de l’autre côté du parc des chutes de la Chaudière. C’est probablement du au fait que l’on traverse la rivière sans s’en apercevoir, lorsque l’on franchit le pont de Québec. Halte au restaurant Normandin de Charny. Un bon déjeuner aux Å“ufs arrosés de beaucoup de café. Puis nous accédons à la voie verte no 6.

Bienvenue en Beauce. Après Breackyville, la piste rejoint le bord de la Chaudière, dans un havre de paix. Enfin du silence. Sous le couvert feuillus de la forêt, mais jamais bien loin de la rivière, nous avançons avec plaisir. Les heures passent, il fait chaud. À St-Lambert de Lauzon, nous achetons fudge et popsicle, que nous dégustons sur le parvis de l’église. Pour nous encourager, nous décidons de remettre au village de Scott. Je retrouve avec plaisir les paysages bucoliques, que nous avions parcourus il y 2 ans.

À quelques km de Sainte-Marie, une dame à vélo demande à Louise « êtes-vous les gens que nous avions rencontrés sur cette même piste, il y a 2 ans ? » Il s’agit de Jocelyne et Réjean, un couple de cyclistes de la région, qui circulent régulièrement sur le circuit. Du coup, nous les reconnaissons aussi. Nous discutons un moment, et prenons une photo. Le monde est petit et le hasard très curieux…

Nous nous présentons à l’office de tourisme de Ste-Marie à 16:45….naturellement, il est fermé depuis 15 minutes … Une résidente qui constate notre désarrois, tente de nous aider. Nous allons au petit motel situé près du kiosque. Incroyable … c’est plein… Je sors la liste de no de téléphone que j’ai trouvé sur internet avant de partir. Il y a de la place au B&B de Niapisca. Un défaut de taille, le gîte est situé sur la rue Taschereau qui est tout en haut d’une côte, tout à fait décourageante. Exténués nous y sommes finalement. Wow! Quel beau gîte. La maison est très moderne, et aménagée à la perfection. Lit King, grande salle de bain, super…

Après la douche, nous partons à la découverte de Ste-Marie. Nous soupons à La Poulette Grise, tel que nous l’a recommandé le proprio du gîte. Excellent repas. Nous allons ensuite nous asseoir sur l’un des nombreux bancs du pont, pour assister au coucher du soleil dans la Chaudière.

Une autre journée bien remplie, et très satisfaisante.