Lac St-Jean – Cinq jours, sur la VÉLOROUTE DES BLEUETS

ÉTAPE 4

Jeudi, 23 juin 2011, Ensoleillé

De St-Félicien vers Métabetchouan Lac à la croix

ÉTAPE 4 De St-Félicien vers Métabetchouan DÉNIVELÉ De St-Félicien vers Métabetchouan

Après un bon petit déjeuner-causerie avec les proprios, nous récupérons trois des quatre vélos qui ont passés la nuit en sécurité dans le garage de la maison.

Le 4ième vélo, celui d’André, a dormi au magasin Intersport. Nous décidons de partir à trois vers St-Prime. Pendant que André va récupérer sa bicyclette réparée, j’en profiterai pour tenter de repérer l’endroit où réside une autre amie rencontrée au Guatemala.

Les filles partent devant. Après m’être arrêté en maints endroits pour admirer ou photographier le paysage environnant, je les rejoins à la halte de St-Prime. Pendant qu’elles attendent André, je pars à la recherche de Françoise. Je repère l’endroit, mais on me confirme qu’elle est actuellement en visite à Montréal. Pas de chance, ce sera pour une prochaine fois.

De retour à la halte, nous nous apprêtons à prendre la route à quatre vélos, lorsque France nous informe que sa chaîne vient de se briser. Réparation impossible, nous marchons en direction du centre du village. Plusieurs scénarios sont élaborés pour tenter de régler le problème. Finalement, une âme charitable se pointe. Une gentille dame offre à France de l’amener avec son vélo au centre de réparation de Roberval. Nous nous rejouons le film du matin, en changeant le rôle des principaux acteurs. C’est autour de France de se trouver isolée du groupe. Nous convenons d’un point de rencontre à Roberval. Heureusement, il y a les cellulaires pour ne pas perdre le contact.

Notre trio part à la conquête de la Pointe Bleue. Au bout de cette péninsule, d’immenses tepees de bétons sont disposés le long d’une promenade aménagée. Nul doute, nous sommes dans une réserve amérindienne, celle de Mashteuiatsh. Bel endroit pour s’établir. Les ancêtres de ce peuple autochtone ont eu du flair. Avec une vue sur le lac à plus de 180 degrés, c’est un endroit stratégique.

Échange téléphonique avec France, le vélo devrait pouvoir être réparé. Un peu de confusion à l’entrée de Roberval. André décide d’emprunter le boulevard Horace-J Bernier pour atteindre le centre d’achat plus rapidement. Louise et moi roulons quelques minutes sur ce boulevard mais décidons de rebrousser chemin. La route ne possède pas d’accotements asphaltés, et la circulation y est rapide et intense. Nous retournons sur le circuit officiel, sur le boulevard St-Joseph. Par cellulaire nous confirmons le nouveau point de rencontre. Le parvis de l’église, située près de la rue du Quai.

Il ne semble pas y avoir beaucoup de petits restos, à Roberval. Nous dénichons un Subway sur la 169 près de l’avenue St-Alphonse. Ce n’est qu’après avoir repris la route que nous constatons qu’il y avait de nombreux et charmants petits cafés, plus près du bord de l’eau, et à même la véloroute. Tant pis ce sera pour une prochaine fois.

Charmant Roberval. La piste longe le bord de l’eau, en traversant de nombreux parcs, tous biens aménagés. Les bordures du parcours sont pour la plupart décorées de jolies fleurs sauvages.

Nous sommes dans le stationnement du parc de Val Jalbert, vers 14 :00. Nous décidons de ne pas visiter le parc. La journée est avancée, et nous ne sommes pas équipés convenablement pour la visite. Les frais d’accès sont trop importants, pour une visite bâclée.

Nous filons vers Desbiens. Par moment, nous devons circuler sur des bandes partagées, où la circulation est intense. Il y aussi de bonnes côtes à monter. C’est un moment un peu désagréable. Par contre le passage par la grande côte près de Rocher Percé rachète ce désagrément. Nous nous trouvons sur le point le plus élevé de la véloroute. À la descente, la route semble plonger dans le vide. C’est de loin la plus belle vue sur le lac. C’est aussi à cet endroit où celui-ci semble être le plus vaste. On devine à peine la côte nord. Après une courte pause à la halte officielle, nous retournons sur la 169 pour la grande descente.

Après un moment André et moi constatons que les filles ne nous suivent plus. Elles ont croisé un comptoir SAQ et ont cru bon, de faire quelques provisions. Un dernier arrêt à l’épicerie de Desbiens nous permettra de compléter nos achats pour le souper.

La proprio du gîte nous a suggéré de quitter la piste cyclable, à Desbiens. Le gîte n’est plus très loin sur la route 169. À 16 :55, après 68 km d’aventure, nous sommes chez nos hôtes du gîte l’Amical. Le gîte est un peu vieillot, mais il est très propre.

Après être tous passés sous la douche, nous voici relaxant dans la balançoire extérieure, à déguster un apéro bien mérité. Nous soupons dans le petit salon au 2ième étage. Le four micro-onde est un peu récalcitrant. La patronne accepte de cuire nos aliments dans le sien.

Aujourd’hui, nous avons du nous ajuster à l’imprévu. Nous nous en sommes tous bien sortis. Une autre étape de compléter avec succès.