CUBA A VÉLO 2012 – La région centre-est (Holguin / Bayamo)

mars 1st, 2012 Posted in VÉLO

JOUR 2

Mercredi, 8 février 2012, Ensoleillé


De Holguin à Gibara (Casa de Yuliet et Capo)

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Une heure de pointe unique en son genre

Après un copieux petit déjeuner, nous traversons à la casa d’en face, pour récupérer nos vélos. Nous prenons entente avec Anna-Maria, afin de pouvoir laisser nos vélos chez elle pendant notre séjour à Santiago.

CarteHolguinGibara De Holguin à Gibara. Environ 34 km. La qualité de la route est assez bonne. Plusieurs virages, et quelques collines. Le village de Floro Perez est intéressant. Possibilité d'acheter des fruits frais.

Nous saluons, Martha, Anna-Maria et Augusto, qui ont eu la gentillesse de nous assister dans notre préparation. Nous nous annexons à la circulation calle Moreles Lemus, et nous dirigeons vers l’avenida Cajigal.

Wow! Cest terriblement excitant de rouler dans cette effervescence matinale. La clé pour éviter tout accident, demeurer à droite, et surveiller les panneaux PARE (Arrêt-Stop). Il suffit de suivre le troupeau. Tout est tellement différent de chez nous. À gauche, les véhicules à moteurs de tous âges, et de toutes formes, crachent un épais nuage de pollution. Devant nous, un tas de vélos, de calèches, de vélo-taxis (à deux et trois places).

Parfois sur un simple vélo, plus de trois passagers gardent l’équilibre. D’ailleurs, la plupart des vélos, ont un petit banc de bois devant le chauffeur, et une plaque au dessus de la roue arrière. Alors toute la famille peut y monter. Le jeunot à l’avant, et la maman derrière. Un court arrêt pour ajuster une nouvelle fois mon banc de vélo, et nous voici sur la route qui mène à Gibara.

En route vers Gibara

Nous laissons derrière nous, le brouhaha citadin. La campagne nous promène dans ses routes sinueuses et ses petites collines. Un petit effort pour monter est immédiatement récompensé par une belle descente. Il est 11:00 passé, le soleil se fait insistant. Nous nous arrêtons à l’ombre devant un talus, où trône un imposant aménagement paysager. La structure principale supporte les grandes lettres qui composent le nom de la ville de Gibara, qui est pourtant encore bien loin. Un monsieur d’un certain âge, accourt de la maison d’en face. Il nous informe immédiatement, qu’il est celui qui a entièrement réalisé cette gigantesque production. Il n’en est pas peu fier, et avec raison.

Nous le quittons et poursuivons jusqu’à Floro Perez. Nous avons presque la moitié du chemin de parcouru. Nous garons nos bicyclettes sous l’ombrage d’un gros arbre. Le village est plutôt sympa. Juste de l’autre côté de la rue, un marchand de fruit. Louise utilise un peu de monnaie nationale. Pour l’équivalent d’une vingtaine de sous canadiens, nous voici avec une dizaine de bananes. Petites et sucrées, elles ne vont pas faire long feu.

De belles montagnes, aux formes particulières, apparaissent à l’horizon. Un peu plus tard, c’est la mer qui se dessine au loin. Nous passons un drôle de petit tunnel, et descendons une longue pente douce, qui nous amène aux portes de la ville.

Nous sommes accueillis par le proprio de la casa, qui nous attend, semble-t-il depuis plus d’une heure… Nous ne savions pas que nous étions attendus, et nous avons bien profiter de notre première balade. Photos, arrêts multiples pour boire et nous reposer à l’ombre, le temps a passé bien vite. Nous le suivons, tout en gardant un Å“il sur les couleurs de la ville. Nous voici à la casa à 13:45.

La chaleur des deux dernières heures nous a un peu fatigués, mais nous sommes ravis de ce que nous venons de vivre.

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La casa de Yuliet & Capo

Nous laissons les vélos au fond du garage. Nous montons à l’étage, où nous découvrons une chambre spacieuse, et très jolie. Devant la porte de la chambre une terrasse intérieure, avec table, chaises et frigo.

CarteGibara La casa de Yuliet et Capo est située au 18 Calle Fc. V Aguilera, angle Macéo. Téléphone: (53) (0124) 844 747

Dehors, à côté du mur de la chambre, une terrasse extérieure. À droite de celle-ci, et quelques marches plus haut, une très grande terrasse avec vue sur la ville, et sur la mer. Bon, nous avons trois terrasses à note disposition.

Le proprio nous apporte de grands verres de jus d’orange fraîchement pressés. Un vrai délice. La douche a tôt fait de soulager notre fatigue. Dans le frigo, de bonnes bières fraîches nous attendent.

À la casa, les repas se prennent sur la terrasse dans la cour arrière. Les portions sont généreuses, et savoureuses. La cour arrière est aussi partagée avec une petite population de cochon d’indes. Un cadeau de Capo à ses enfants, qui a fait des petits. Lorsque le repas débute, il n’est pas rare de les voir s’approcher. Cependant, en aucun temps ils ne nous ont touchés, ou se sont approchés trop près de nos pieds. Pour nous c’était vraiment drôle.

Un peu de chasse moustique ne fait pas de tort. J’ai eu droit à quelques piqures.

Nous sommes restés à la casa deux nuits. En tout temps le service a été impeccable.

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Gibara: une petit tour de ville s’impose

Nous voici prêt pour notre découverte de la ville. Nous marchons vers le port, quand un gars nous aborde. Il semble tout décidé à nous faire faire le tour de la ville. Nous savons bien que derrière son extrême gentillesse, il nous voit avant tout comme deux petits porte-monnaies. Néanmoins, nous passons un sacré bon moment avec lui.

Il nous amène au Mirador, un bar juché au sommet de la colline. Nous empruntons des raccourcis, qui nous font passer par des endroits, que l’on pourrait qualifier de « assez près du peuple ». Arrivés sur place, nous lui offrons une bière, et continuons notre discussion, bien assis, avec une vue imprenable sur la mer.

Il tente de nous convaincre que les enfants de la ville, font pitié, qu’ils ne mangent pas de viande. Nous lui répliquons que chez nous ils en mangent trop, de viande. Que chez nous, ils passent tellement de temps devant la télé et à l’ordi, que pour plusieurs, c’est l’obésité qui les attend, et/ou le diabète juvénile. Ici, à voir le sourire des enfants, et à les voir courir et sauter comme des kangourous, on ne pourrait pas dire qu’ils sont malades ou sous-alimentés. Aussi, ils ont des fruits frais à porté de la main, à l’année longue. Je crois que nous avons presque fini par le convaincre.

Nous redescendons vers le bas de la colline. Il nous conduit à un magasin, pour que nous puissions faire le plein en grandes bouteilles d’eau. Pendant nos achats, il nous montre le support des bermudas, en nous disant qu’il doit travailler plusieurs mois pour en acheter un. Malheureusement, pour lui, il n’a pas réussi à nous attendrir.

Nous lui avons quand même payer une bière, et remis quelques petites monnaies. Malgré notre refus, je crois qu’il n’est pas fâché du tout. Nous sommes tous les trois, très contents du moment que nous avons passé ensemble. D’ailleurs, le lendemain, nous le reverrons. Il viendra en courant nous saluer avec un grand sourire. Après quelques minutes, il s’excusera, et nous dira qu’il doit aller retrouver un ami.

 

 

 

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  1. One Response to “CUBA A VÉLO 2012 – La région centre-est (Holguin / Bayamo)”

  2. By Réal on Fév 25, 2013

    Bonjour, j’ai très aimé votre compte rendu de votre voyage à vélo à Cuba.
    J’ai passé 2 semaines dans la province de Holguin près de Guarlavaca il y a plus ou moins deux ans.
    J’ai rencontré, moi aussi, des gens très aimables. Cette année pour 2013, je serai sur Varadero. J’y ai déjà roulé à maintes reprises.

    Merci de m’avoir permi de découvrir d’autres bels endroits de CUBA.

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