Rendez-vous: la France – LE TOUR DU MONT BLANC 2008
septembre 3rd, 2008 Posted in MONTAGNEVendredi 4 juillet – Aiguille du midi et Montenvers
Lors d’un voyage de ski dans la rĂ©gion en 2000, j’aurais souhaitĂ© montĂ© Ă l’Aiguille du Midi. Ce fut impossible. Nous n’avions pas le temps et pas de moyen de transport. Deux ans plus tard, Ă©quipĂ© d’une auto, nous faisons une nouvelle tentative. Nous apprenons que lors d’un entretien, le cĂąble est tombĂ© dans le fond de la vallĂ©e. Le tĂ©lĂ©phĂ©rique est en panne pour l’Ă©tĂ©. Zut…
Cette fois, ça fonctionne ! Nous nous rendons avec beaucoup de fĂ©brilitĂ© aux portes du tĂ©lĂ©phĂ©riques. La montĂ©e s’effectue en deux Ă©tapes. Il y a beaucoup de ?Japonnais? dans la benne. Ă chaque passage sur un pylĂŽne, ils se mettent tous Ă hurler puis il rient comme des fous. C’est vrai que le mouvement de la benne Ă ce moment donne une bonne sensation. Plus ça monte plus c’est spectaculaire. ArrivĂ© Ă la plate-forme de dĂ©barquement, nous nous dirigeons immĂ©diatement vers le tĂ©lĂ©phĂ©rique panoramique avant qu’il y ait trop d’affluence.
La traversĂ©e de l’Aiguille du Midi vers la pointe Elbronner en Italie dure environ 20 minutes. Les cabines sont regroupĂ©es par 3 et Ă chaque embarquement, nous disposons d’un petit arrĂȘt qui nous permet de photographier sans le bougĂ© de la cabine. Nous sommes 4 par cabine. 2 françaises un peu plus vieilles que nous, nous accompagne. Il y a trĂšs peu de pylĂŽne ce qui fait que nous sommes presque toujours dans le vide. C’est d’une beautĂ© incroyable. Nous observons les cordĂ©es de marcheurs et d’alpinistes, ainsi que les panoramas qui dĂ©filent sous nos yeux comme dans un film.
ArrivĂ© en Italie, nous descendons faire quelques pas sur le glacier (dans la zone marquĂ©e Ă vos risques et pĂ©rils). Retour vers l’aiguille du midi. Nous faisons le tour des plates-formes, question de ne manquer aucun point de vue. Nous prenons l’ascenseur pour monter au plus haut point. Ă 12600 pieds, avec une montĂ©e sans acclimatation, on se sent un peu gaga, et les mains un peu engourdies. La montĂ©e d’escalier est un peu essoufflante. J’imagine l’effet sur les gens qui monte 2 fois plus haut que ça…
J’avais tellement espĂ©rĂ© de cette visite, que je m’Ă©tais dit avant de monter « je vais probablement ĂȘtre déçu ». Mais au contraire, c’est un endroit tellement super, que si j’ai la chance d’y revenir je vais le faire. D’ailleurs Louise n’a pas eu de mal Ă se laisser convaincre par les dames de la cabine, qui nous on dit que c’Ă©tait fantastique de descendre en ski jusqu’Ă Montenvers, et lorsque la neige le permet jusqu’Ă Chamonix. Pas de problĂšme pour un skieur intermĂ©diaire, Ă condition d’ĂȘtre accompagnĂ© d’un guide, qui nous fera Ă©viter les nombreuses crevasses.
Comblés nous redescendons. à quelques minutes de marche, nous allons prendre le train à crémaillÚre qui nous amÚne à Montenvers. De la gare, une petite cabine et un grand escalier, nous permettent de pénétrer dans le glacier de la Mer de Glace. Autres moments exaltants. Nous revenons à Chamonix rejoindre Jeanne et Robert pour partager les évÚnements de la journée devant un bon souper.