Bien que le tracé de la Route Verte se déroule en partie sur pistes cyclables, de nombreux kilomètres sont franchis sur des routes partagées. Il faut alors adapter notre conduite en fonction de la présence de véhicules automobiles et en particulier à celle des camions qui sont de grands générateurs de turbulences. Il m’est arrivé en maintes reprises de serrer les dents à la vue d’une grande semi-remorque qui me dépassait ou me croisait. À ma surprise la rencontre se soldait par un vent relatif acceptable ou moyen. Il n’en est pas de même pour les rencontres avec les camions à bennes, comme en trouve dans les régions agricoles ou sur la construction. Leur forme carrée anti-aérodynamique est propice à la génération de puissantes turbulences. Dans les régions agricoles, les chauffeurs qui connaissent la route comme le fond de leur poche n’hésitent pas à pousser leur machine au maximum, et ce même dans des côtes sans visibilitées ou dans des courbes prononcées. Au cours de ce voyage plusieurs de ces camions m’ont foutu une bonne frousse. Maintenant j’essaie de détecter leur présence au plus tôt et je serre les dents et surtout les guidons…