Santiago de Cuba – La falaise de corail du Club Bucanero

Une toute petite escalade qui a tout de même du charme: la petite falaise de corail de l’hôtel Bucanero à Santiago de Cuba.

L’hôtel Bucanero est situé à une trentaine de kilomètres à l’est de Santiago. Ce site, qui a dû connaître ses heures de gloire, est particulièrement éprouvé par les passage successif des ouragans. (3 en 2008) À chaque fois la mer reprend une partie du rivage. Comme l’hôtel est coincé au pied de la falaise, son existence à long terme, est menacé

À titre d’exemple, voici une photo de l’hôtel en 2005 et en 2008. La photo a été prise du haut de la falaise. Le toit de chaume, de forme conique, n’existe plus en 2008. Il s’agit du bar de la piscine. Un des ouragans a eu raison de ce bar, et il n’a pas été reconstruit.

Un exemple encore plus spectaculaire: en 2005, la plage était en sable sur toute sa largeur. En 2008, tout est recouvert de gros bloc de corail. Il y a tout juste assez de place pour la mise à l’eau des embarcations. C’est dire la force des vaques pendant les cyclones.

Mais, nous n’allions pas au Bucanero pour la plage, qui ne fait qu’approximativement 70 pas de large. Pas plus que pour la nourriture. C’est un 3 étoiles… alors….

Par contre l’hôtel est construit directement sur le récif, ce qui en fait un excellent endroit pour la plongée autonome et le snorkeling. On peut aussi facilement aller et venir vers Santiago par taxi ou autobus. La vie nocturne de Santiago est trépidante. C’est dans les bars du centre-ville que plusieurs musiciens célèbres ont fait leur preuve (Buena Vista Social Club ). Mais, concentrons nous sur la partie qui nous intéresse: la petite escalade du mur de corail.

La balade a lieu à tous les matins à 9:00. Il suffit de se rendre devant le lobby de l’hôtel et d’y rencontrer l’un des guides. Ceux-ci sont d’agréable compagnie, et ils parlent français ou anglais. Tout au long de l’excursion et de façon humoristique, ils diffusent une foule de renseignements intéressants.

Le début de la piste n’est pas très loin du lobby de l’hôtel. La première partie montre raide. Ceux qui souffrent de vertige où qui ne supportent pas l’effort sous la chaleur, ne tardent pas à rebrousser chemin. Comme il s’agit de corail, il faut être très prudent. Les prises pour les mains sont nombreuses et les semelles des chaussures adhérent fermement à la surface. L’envers de la médaille: tout est piquant et coupant. Gare aux chutes… En plus, il y des petits cactus de dissimulés dans les broussailles et une espèce d’herbe qui ressemble à de petits barbelés.

Nous arrivons sur un premier talus, où l’on aperçoit l’hôtel, tout en bas. Nous tournons le dos à la mer, et entrons dans une petite forêt. Au fil des Cactus, Agave (plante pour téquila), oiseaux, etc… nous descendons doucement vers un espèce de canyon. Les murs du canyon montent, le décor devient très spectaculaire. Nous arrivons finalement à la dernière paroi à descendre. C’est la plus difficile. Le guide passe devant et aide chacun des participants. Au fur et à mesure de la descente, la paroi se creuse vers l’intérieur. Cela fait en sorte qu’il est très difficile de trouver les appuis pour les pieds. Il faut un très bonne connaissance de l’endroit. À l’aide d’une grande racine, qui ressemble à un liane, nous finissons par atteindre le fond du trou. Descente excitante dans un environnement à la Indiana Jones, nous aboutissons à la discothèque du bord de plage qui est en fait au début du canyon.

Quelques pesos pour le guide. Tout l’monde est bien content. Il ne reste plus qu’à aller se rafraîchir, dans la mer ou à la piscine !

Photos prises en 2005

Photos prises en 2008