VÉLO St-Hubert / Granby – Première rando Cross-Country
octobre 15th, 2004 Posted in VÉLONous allons réaliser un rêve que nous caressons depuis un bon moment: une vélo-balade de type « Cross Country ».
C’est le weekend de l’action de grâce 2004, Les dernières prévisions météorologiques nous incitent à aller de l’avant avec notre projet. Cool ! Pas besoin d’économiser nos forces pour le trajet de retour, puisque nous couchons à destination !
Étant des habitués de la Route Verte Montérégienne, entre les points St-Hubert et Iberville, et ayant même poussé une pointe jusqu’à Franham. quelques semaines auparavant, nous nous sentons d’attaque pour parcourir les quelques 80 km qui nous séparent de Granby.
C’est sous un ciel variable, que nous nous mettons en route. Les limites de St-Hubert sont vite dépassées. Nous arrivons au petit boisé urbain de Carignan. La piste serpente pendant plusieurs minutes dans une belle petite forêt qui nous fait croire que nous sommes à des kilomètres de la ville. Puis c’est l’arrivée à Chambly. Nous traversons les grands boulevards et arrivons au bord du Richelieu, où nous longeons le grand bassin. Ce grand lac est impressionnant. Avec ces petits cafés et boutiques, le secteur du Fort Chambly est aussi très accrocheur. À l’entrée des écluses, nous bifurquons à droite et continuons sur la piste du canal, dont la réputation n’est plus à faire. C’est très plaisant de circuler sur cette partie du circuit. L’eau est omniprésente. Par endroit, elle prend la piste en souricière. Il faut être attentif, pour ne pas se retrouver à la flotte.
Le tracé d’environ 80 km
Après un passage sur l’île Ste-Thérèse, où il est possible d’admirer de magnifiques résidences, nous arrivons à St-Jean et il faut enjamber le Richelieu. Nous sommes maintenant à Iberville. Un peu moins agréable ce retour en ville, mais heureusement cela ne dure pas. La piste entre dans une petite forêt. Puis, les terres de cultures font leur apparition. C’est dans ce genre de décor que nous évoluons jusqu’à l’aéroport de Farham. Une fois le village du même nom traversé, nous franchissons la rivière st-François, et longeons une partie du Centre de la Nature.
Les kilomètres s’accumulent. Nous sommes maintenant dans la partie la plus désagréable du tracé. Nous avançons dans un couloir d’arbres, ou nous apercevons au loin le viaduc qui va nous permettre de franchir l’autoroute 10. Le tout finit par ressembler à un mirage. Nous avons l’impression de pédaler, mais de ne jamais y arriver. Finalement, il se retrouve derrière nous !
Granby nous accueille d’une façon un peu désolante. Nous circulons entre des usines et des blocs à appartements, qui n’ont vraiment rien d’intéressant. Heureusement, à l’approche du secteur du Lac Boivin, la piste retrouve un peu de poésie. À l’intersection où l’on aperçoit le lac, il faut quitter la bande cyclable et retrouver le B & B que nous avons réservé. Nous le découvrons un peu plus loin dans la ville. Nous sommes un peu déçu. La maison a un air austère. Très Anglais comme ambiance. Nous stationnons les vélos au garage. Nous prenons possession de notre chambre. Après un peu de repos et une bonne douche, nous trouvons un resto pour le souper. Puis le moment du dodo est bienvenue.
Au réveil, nous nous sentons très bien. Nous finissons par trouver des charmes à cette maison. Le petit déjeuner très convenable et les discussions chaleureuses, atténuent le sentiment de froideur ressenti la veille. Par contre à l’extérieur, l’ai est glacé. Heureusement, nous avions prévu le coup. Bandeaux sur les oreilles, bien habillés et biens gantés, nous prenons le chemin du retour. Il fait beaucoup moins beau que la veille. Nos muscles ne semblent pas apprécier du tout, cette nouvelle charge de travail. Le retour s’avère difficile. Mais c’est surtout lorsque nous mettons le cap vers le canal de Chambly que les choses deviennent très pénibles. Nous devons lutter contre un vent de face, pas commode du tout.
Nous arrivons à la maison exténués, mais tout de même ravis et satisfait de cette première expérience !